&&000 FRANCE 1ST GRADE 2000S FR-1ST-00S.TXT IDENTITY OF PUBLISHER NOT RECORDED N=26 PAGES TEXT FILE SAVED IN UTF-8 FORMAT Edited on 10 June 2005 to LEX 6 standards by dph Saved in UTF-8 format &&111 L'oiseau du =Colorado L'oiseau du =Colorado Mange du miel et des gâteaux Du-chocolat, des mandarines Des framboises, des roudoudous De la glace et du caramel mou. L'oiseau du =Colorado Boit du champagne et du sirop Suc de fraise et lait d'autruche Jus d'ananas glacé en cruche Sang de pêche et navet Whisky menthe et café. L'oiseau du =Colorado Dans un grand lit fait un petit dodo Puis s'envole dans les nuages Puis s'envole dans les nuages Pour regarder les images Et jouer un bon moment Avec la pluie et le beau temps. Il frappe à la porte. Toc, toc, toc ! - Qui est là ? - C'est moi, le =Petit =Chaperon rouge, dit l'animal avec une toute petite voix. - Tire le loquet et entre, mon enfant ! Le loup tire le loquet, il ouvre la porte Le loup saute sur la vieille dame et la mange aussitôt. Ensuite, l'animal s'installe dans le lit. Bien caché, bien au chaud. Le =Petit =Chaperon rouge arrive chez la grand-mère, tout essoufflée. Et que voit-il dans l'eau transparente ? Il voit sa propre image. Ce n'est pas un oiseau mal fait, un vilain petit canard gris-noir. Il est lui-même un cygne ! Maintenant, il se sent heureux. Les grands cygnes nagent autour de lui et le caressent de leur bec. Des enfants arrivent. Ils lui jettent du pain. - Regarde ! en voilà un nouveau. - Qu'il est superbe ! - Le nouveau est le plus beau Jamais, le vilain petit canard n'aurait imaginé un tel bonheur. Mon enfant, il ne faut pas croire ce que: racontent les adultes. C'est faux que tu sois né dans un chou. C'est faux que tu sois né dans un nuage. C'est faux que tu sois né dans un navire aussi léger qu'un oiseau. Mon enfant, tu es né dans le ventre de ta mère on t'expliquera plus tard. Si, si, mon enfant, il faut croire ce que racontent les adultes. es né dans un chou multicolore comme un ballon. es né dans un nuage qui souriait, qui souriait. es né dans un navire presque aussi léger que toi. Mon enfant, on t'expliquera plus tard. =Juliette, la grenouille, se glisse dans les jardins du palais. Mais =Frognon, le chat du prince, l'attrape et elle s'évanouit. Quand elle reprit connaissance, =Juliette était allongée par terre, entre la botte reluisante d'un jeune et beau prince, et le nez renfrogné d'un gros chat orgueilleux. - Bon travail, =Frognon ! s'exclama le prince en ramassant =Juliette pour la poser sur la table. Ce //soir, il y aura des cuisses de grenouille au menu c'est mon plat préféré Tremblante de peur, =Juliette prit la parole - Oh ! je vous en prie, mon bon seigneur, ne mangez pas mes pattes ! Ce sont les seules que je possède. Sans elles, comment ferais-je pour bondir et sauter ? «Tout à l'heure, il y avait des biscuits dans ton écuelle, dit Pistache, et aussi du jus de viande. Quelqu'un a dû les manger. -Flûte! gémit =Bob. Mon petit déjeuner préféré ! Je meurs de faim ! - Il faut trouver le coupable, dit Pistache et lui donner une bonne leçon. - =Grrr! gronde =Bob. Si j'attrape mon voleur, gare à lui! » =Bob s'éloigne. =Pistache vient se poser près de lui. «Qui a bien pu manger mon petit déjeuner? demande =Bob, découragé. Ce n'est ni =Riquiqui, ni =PapyChien, ni =ToutSourire. =Riquiqui a son os, =PapyChien est trop vieux et =ToutSourire n'aime pas les biscuits au jus de viande. » =Pistache a l'air songeur. « Ton écuelle est vide, dit-il. Comment =ToutSourire sait-il ce qu'il y avait dedans? C'est toi qui lui a parlé de biscuits et de jus de viande? » =Bob secoua la tête. Alors comment peut-il le savoir?» siffle =Pistache, tout excité. trois méchantes sorcières habitaient dans un livre, un très grand et très gros livre recouvert de cuir rouge, coincé entre deux hautes maisons. Les sorcières s'appelaient =Carabique, =Carabosse et =Carapate. Tôt le matin, elles ramassaient des orties et des vipères pour leur soupe, puis elles montaient sur leurs grands balais pour chercher des enfants qui traînaient tout seuls dans les rues. Quand elles en trouvaient, elles les ramenaient dans les poches de leur tablier et elles les enfermaient dans trois cages, dans le jardin, derrière le livre. Là, elles les engraissaient pour les manger. I 1 =Petit-Lin habitait juste à côté du livre et il avait très peur des sorcières qui disaient toujours en le voyant passer - Oh, le beau petit garçon blond ! Quel bon dessert il nous ferait ! Ce matin-là, sa maman lui dit - =Petit-Lin, ton papa et moi nous partons au marché. Surveille bien ta petite sueur et joue gentiment avec elle jusqu'à notre retour. Mais =Petit-Lin, ça l'ennuie terriblement. Il préfère jouer tout seul à la guerre avec son épée de bois, etPetite-Rose en profite pour sortir de la maison. Hélas, elle n'a pas fait trois pas qu'une main crochue l'attrape et, en un instant, elle est enfermée dans une cage ! =Petit-Lin l'a entendue pleurer. Il se penche par la fenêtre, mais c'est trop tard. Alors il crie - Ne pleure pas, =Petite-Rose, je vais te sortir de là ! Mais si =Petit-Lin passe tout seul devant le livre, les sorcières vont le prendre aussi. Alors =Petit-Lin frappe à la maison voisine où travaille monsieur =Copeau, le menuisier, et il lui demande - S'il vous plaît, Monsieur, pouvez-vous me prêter une scie? Le menuisier répond - Certainement, mon garçon, si tu me balaies toute la sciure de bois. Quand il a tout balayé, =Petit-Lin s'en va devant le livre, et avec la scie, il se met à scier les trois balais que les sorcières ont laissés devant la porte. Il scie les manches par le haut et les brindilles par le bas, jusqu'à en faire des balais de poupée. Ensuite il crie - =Coucou, les sorcières ! C'est moi, =Petit-lin, et je traîne tout seul dans la rue ! =Petit-Lin se dit - Il faut que je trouve autre chose. Alors il court à la maison voisine, il monte un étage et il frappe à la porte de madame =Tresse, la couturière - S'il vous plaît, Madame, pouvez-vous me faire trois petites robes de poupée? La couturière répond - Certainement, mon petit. Mais pendant ce temps, allume mon feu et fais cuire mon repas. Dans des morceaux de tissu noir, madame =Tresse fait trois toutes petites robes. Petit-Lin va les déposer devant le livre. Puis il se cache derrière le volet et il crie - =Coucou, les sorcières ! C'est moi, =Petit-Lin, et je traîne tout seul dans la rue ! Les sorcières sortent aussitôt et Carabosse s'écrie - Quatre poils noirs, regardez donc voir ! Les sorcières ont de vieilles robes rouges si trouées qu'elles ont très envie d'en changer. Alors elles se prennent par la main et elles récitent - Bave en terre, terre de feu, feu de bois, qu'on puisse enfiler les robes que voilà ! En un instant, les sorcières maigrissent, maigrissent et enfilent aussitôt leurs petites robes noires. Elles sont maintenant si petites et si minces que le vent les pousse comme des feuilles mortes. Mais avec les sorcières, il faut toujours se méfier. Alors =Petit-Lin grimpe au troisième étage de la maison voisine et il demande à monsieur =Verrou le serrurier - Pouvez-vous me donner trois petites clés, s'il vous plaît? Le serrurier répond - Bien sûr, mon garçon, si tu m'aides à faire briller toutes ces serrures-là ! Avec un chiffon, =Petit-Lin frotte les serrures jusqu'à ce qu'elles soient toutes brillantes. Puis il va déposer devant le livre les trois petites clés. Il se cache et il crie - =Coucou, les sorcières ! C'est moi, =Petit-Lin, et je traîne tout seul dans la rue ! A peine sorties, les sorcières voient les clés et elles sont ravies, parce que les grosses clés des cages qui pendent à leur cou traînent par terre et sont bien trop lourdes. Carapate s'écrie - Quatre poils noirs, regardez donc voir ! En un clin d'oeil, elles échangent les grosses clés contre les petites clés. =Petit-Lin ramasse les grosses clés des cages, il les met dans sa poche, puis il dit - Vous allez vous perdre dans les pages de ce livre. Il est bien trop grand pour vous ! Alors =Carabique, =Carabosse et =Carapate se prennent par la main et elles récitent d'une si petite voix que =Petit-Lin doit se pencher pour les entendre - Bave en terre, terre de feu, feu de bois, que rapetisse et rétrécisse notre livre que voilà ! Dans un grand bruit de papier froissé, le très grand et très gros livre devient juste un livre normal où les trois sorcières se glissent. Alors Petit-Lin saute sur le livre, et il saute, et il saute, pour que les sorcières restent bien collées dedans. Puis, bien vite, =Petit-Lin court délivrer les enfants et il retourne chez lui en tenant =Petit-Rose par la main. Dans l'autre main, il tient le livre des sorcières et il le range -sur une étagère. De temps en temps, il l'ouvrev et il regarde les vilaines sorcières avec leurs yeux brillants et leurs doigts crochus. Et il a tout de même un petit peu peur parce que, même si elles existent seulement dans les livres, les sorcières, ça fait toujours peur aux enfants. Elle dit que c'est la bonne méthode, sauf quand elle oublie la liste à la maison en partant ! Un carnet, un crayon et Justine écrit en gros mon ours. Elle entame ensuite le tour de sa chambre, s'arrête devant le placard ouvert et réfléchit : « mon appareil photo pour les souvenirs, le masque de sorcière si on se déguise, les dominos non. Les rollers si. Elle soulève le couvercle du coffre à jouets et note : ma corde à sauter, le cerf-volant, un élastique, mon jeu électronique. Quand maman revient, Justine a rempli plus d'une page du carnet. Il ne manque rien: ni ses lunettes de soleil, ni ses billes, ni les boîtes aux trésors qu'elle range sous son lit. En découvrant une si longue liste, Maman dit en ri « Et le direct pour =Mangien, il est à quel quai? », demande Mamie, comme si la dame à la jolie voix allait lui répondre. Attention, on démarre. Pas =Itoir longtemps. Cette fois =Mamie stationne devant une borne orange qui avale et recrache les tickets. «C'est un composteur, explique-t-elle, on glisse son billet dans la fente attends, je vais te montrer. » Et la voilà qui retourne son sac dans tous les sens. « Ce n'est pas possible », ronchonne-t-elle. Et c'est au tour de la valise d'être vidée. =Justine regarde ses affaires s'entasser sur le quai. « Mais =Mamie, qu'est-ce que tu fais? - J'ai perdu nos billets, ma petite, j'ai perdu les billets ! - Mais =Mamie, ils sont dans la poche de ta veste, regarde ! » Justine tire les deux cartons bleus qui dépassent. « Ouf, dit =Mamie en souriant, - Allez, ma petite, on a juste le temps de tout ramasser et de trouver notre wagon. Il ne faudrait pas rater le départ du train, ton rand-père et tes cousins nous attendent ! » Dans la brousse =Yao est un garçon qui vit au =Togo, en =Afrique. Depuis longtemps, il rêve d'aller chasser en brousse, comme son père, mais il lui faut d'abord savoir dominer toutes ses peurs. Alors, =Yao a décidé de s'entraîner. Au début, dès qu'il entendait des bruits inquiétants, il serrait avec force la main de son père. Puis il a appris la façon de les reconnaître peu à peu. Maintenant, =Yao n'a plus peur des singes malicieux qui se balancent et crient dans les arbres. Il ne craint plus les bêtes féroces qui rugissent dans les prairies. Et pourtant =Yao a encore peur mais de qui? message, celui sur lequel sera écrit le mot "DÎNER", je vous dévorerai tout crus, l'un après l'autre. =Miam ! =Miam ! =Miam ! » =Clémentine et ses amis se regardent, épouvantés « Cet ogre, avec son jeu cruel, va nous dévorer ! - Il est très malin. Pour nous dévorer, il va écrire " DÎNER " sur les deux papiers, tu verras. C'est fini, nous sommes bel et bien perdus. On aurait dû rester loin de cette maudite cabane ! » Clémentine réfléchit un instant, puis s'écrie « Ne pleurez pas ! J'ai trouvé ! À malin, malin et demi. Comptez sur moi ! » Dès que le soleil commence à décliner, la porte de la cave s'ouvre et =Grosmenton, de sa terrible voix, annonce : « Ça y est ! Mon jeu peut com- mencer ! Qui va choisir le message ? - C'est moi, répond =Clémentine avec assurance. - Choisis bien, ma grande ! Mon dîner dépend de toi. Miam ! Miam ! Miam ! » =Clémentine choisit alors tranquillement l'un des deux papiers, puis très vite elle le déchire et l'avale. < Qu'as-tu fait ? hurle Grosmenton. Comment savoir ce qui était écrit dessus ? - C'est très simple, répond Clémentine. Lis celui que tu as dans ta main. N'est-il pas écrit dessus "DÎNER" ? Et bien, sur celui que j'avais choisi était donc marqué "LIBERTÉ"! -Tu es une rusée petite fouine, =Clémentine, et tes amis ont bien de la chance. Je suis obligé de vous libérer car, si je ne tenais pas parole, je serais chassé du royaume des ogres. Allez, sauvez-vous ! » grogna l'ogre, dépité et affamé. =Clémentine et ses amis ne sont jamais rentrés aussi vite à la maison. Depuis ce jour, ils ne vont plus dans cette forêt et préfèrent jouer dans la cabane que le père de =Clémentine a construite tout au fond du jardin. Les trésors de maman - Maman, ne te mets pas en colère. On ne fait pas de mal, on joue! Regarde ce qu'on a trouvé La mère de =Mini-Loup rçconnaît alors la boîte grise et sourit. - C'est ma boîte à trésors de petite fille. - Tu jouais aux billes? s'exclame =Mini-Loup. - Mais oui, j'ai longtemps joué avec mes amis, et j'étaismême très forte ! - Oh! maman, montre-nous! Allons dans le salon! - Et pourquoi pas dehors? répond maman. - C'est parti! À nous de jouer! dit =Mini-Loup. - Et les bonbons, alors? murmure une voix gourmande. dans la cour de l'école, des enfants se disputent. =Davido s'approche et voit que c'est son copain =Harold qui s'en prend à =Django, un nouvel élève arrivé le matin même. Toi, le nouveau, tu ne joues pas avec nous ! Tu ne sais ni lire, ni écrire, ni même peindre ! Ton cartable est vide ! =Django ! Quel drôle de nom! =Django la cloche ! » dit =Harold d'un ton vainqueur. =Django, sans se plaindre, regarde Harold, puis met les mains dans ses poches et va dans un coin de la cour. Il joue tristement avec un petit cheval de bois quand =Davido s'approche de lui. Soudain, tous les yeux fixent un petit cheval blanc, superbe. il est extraordinaire ce cheval ! s'extasie =Harold. pjango, lui, est très heureux. Il a exactement le cheval dont il rêvait. Oubliant sa rancune, il propose à =Harold de s'exercer à le monter. oh ! Oui, c'est génial ! s'exclame =Harold qui fait également ses excuses à pjango. Ce jour merveilleux me fait tout oublier! dit en souriant =Django. Les deux garçons se serrent alors la main, les guitares se mettent à jouer. La fête va commencer. La clef de la sagesse Il était une fois, un vieil empereur qui régnait sur un immense royaume. Son pays était jadis fort prospère. Il s'étendait au pied d'une très haute montagne où de magnifiques rivières prenaient leur source. Mais depuis quelques années, l'eau manquait et plus aucune fleur ne poussait. Tout semblait moutir peu à peu, si bien que même les trois princesses =LaoTus, =LaoPing et =LaoTao étaient tombées dans un profond chagrin. Elles ne sortaient plus de leur chambre et ne parlaient plus à personne. Le vieil empereur en était si affecté qu'il lança un appel à tout son peuple, proclamant qu'il ferait prince héritier quiconque permettrait à ses filles de retrouver leur joie de vivre. Trois prétendants, trois frères, se présentèrent au palais : =TseuiLy, le plus fort, =YangLy le plus intelligent, et =DianLy le plus malin. L'empereur les reçut dans la salle du trône en compagnie de son Premier ministre, et leur dit : «Vous me paraissez tous courageux. Laissez-moi vous aider. Voici une clef magique : la clef de la sagesse. Questionnez-la et elle vous répondra. Retenez bien ses recommandations et que la chance vous accompagne ! » =TseuiLy, l'aîné des trois frères, s'empara de l'objet précieux et lui demanda conseil. La clef de la sagesse lui répondit sans tarder «Le livre du grand mandarin nous enseigne de profonds secrets ! Retenez bien ceux-ci, ils vous serviront en cas de danger : "Mieux vaut vivre à l'ombre du juste"; "Loin du bruit des paroles inutiles il choisit de se taire", et "Les trois fils qu'il tresse forment une corde solide" ». Des outils pour mesurer le temps. On a tous besoin d'un outil pour mesurer le temps : le boulanger pour ne pas brûler son pain, l'arbitre du match pour siffler la mi-temps, le chef de gare pour que les trains ne se tamponnent pas. Dans la vie de tous les jours, il nous est difficile de nous passer de montre, de réveil, d'horloge. qui mesurent les heures, les minutes et les secondes. Lheure s'écrit de plusieurs manières. Par exemple : cinq heures, vingt minutes et trente secondes. Quand la campagne est vaste et plate, des routes droites relient les grandes fermes isolées. On cultive des céréales (du blé, du maïs avec de très grosses machines. Ailleurs, dans des champs bordés de haies, on élève des animaux, pour leur viande ou leur lait. On plante des arbres fruitiers. Les fermes sont regroupées en villages'sur les collines ou dans les vallons. Tout ce que produisent les agriculteurs sert à l'alimentation des hommes et des animaux. Aujourd'hui l'espace rural change des lotissements, des centres commerciaux s'installent à la campagne. Des espaces de loisir, des campings accueillent les gens des villes. Les champs de céréales entourent la grande ferme, ses étables et ses hangars. Toutes les régions rurales ont-elles les mêmes productions? Toutes les fermes et tous les champs sont-ils semblables? =Bob s'assied, se gratte l'oreille et réfléchit. «Wouf! » crie-t-il, mais au lieu de poursuivre =ToutSourire, il revient sur ses pas. L'écuelle de =ToutSourire est toujours là, pleine de croquettes. Alors =Bob les mange toutes jusqu'à la dernière. Du haut de son mur, =ToutSourire le regarde en crachant de colère. =Bob est content: il a eu enfin à manger. «Ton petit déjeuner était encore meilleur que le mien! » dit-il avec un grand sourire. Riquiqui est en train d'enterrer un os. « Tu as l'air drôlement fâché, dit-il à =Bob. - Wouf! répond =Bob. Il y a de quoi! » Et il raconte à =Riquiqui l'écuelle vide et le petit déjeuner disparu. « Je ne suis pas au courant, dit =Riquiqui. Je ne vais pas m'occuper du petit déjeuner des autres =Bob s'éloigne. =Pistache vient se poser près de lui. « Qui a bien pu manger mon petit déjeuner? demande =Bob, découragé. Ce n'est ni =Riquiqui, ni =PapyChien, ni =ToutSourire. =Riquiqui a son os, =PapyChien est trop vieux et =ToutSourire n'aime pas les biscuits au jus de viande.» =Pistache a l'air songeur. «Ton écuelle est vide, dit-il. Comment =ToutSourire sait-il ce qu'il y avait dedans? C'est toi qui lui a parlé de biscuits et de jus de viande? » =Bob secoua la tête. « Alors comment peut-il le savoir? » siffle =Pistache, tout excité.