&&000 FRANCDE 1ST GRADE 1960S FR-1ST-60S.TXT Publishers: Hachette; Magnard; Sudel N=23 pages files save in UTF-8 format Last edited to LEX standards: 19 May 2005 &&111 Renard sourit, s'éloigna un peu et dit - Chante, cousin! =Chantecler chanta, un oeil fermé, mais l'autre ouvert, ne perdant pas de vue =Renard. =Renard dit - Ce n'est rien, cela! =Chanteclin chantait autrement! à longs traits, les yeux fermés. Ah ! on l'entendait celui-là! Alors =Chantecler, fermant les yeux, se mit à chanter à perdre haleine. =Renard bondit, l'attrapa par le cou et s'enfuit. - Ah! cria =Pinte, mon doux sire, =ïje vous l'avais bien dit! Hélas! Je suis morte! En vous perdant, je perds tout ce que j'aime! L'heure venait de rentrer les poules. La bonne femme qui les soignait ouvrit la porte et appela =Pinte, =Bise, =Roussette. Aucune ne vint. Et tout à coup elle vit =Renard qui emportait =Chantecler. A plein gosier, elle cria - Haou haou ! au goupil ! au goupil ! Les vilains qui étaient dans la maison, vite sortirent et accoururent. Il était une fois deux chèvres, l'une blanche, l'autre noire, qui gambadaient ensemble à travers l'alpage. Elles s'amusaient à attendre les touristes. A la sortie du bois de pins qui domine le torrent, ceux-ci étaient heureux de découvrir l'alpage, l'animation du troupeau autour du chalet, les bonds désordonnés des chiens et le sourire du berger. La source si claire, si fraîche, la source derrière la laiterie, appelait la halte. Et ils s'asseyaient dans l'herbe. Ils regardaient le village, en bas, déjà petit . Alors, nos deux biquettes jouaient leur comédie. Elles avaient aperçu les touristes quand ils sortaient du bois. Et, juste au moment voulu, sortant de leur abri, l'une derrière l'autre, elles s'avançaient vers eux - Oh! les belles chèvres! - =Maman! regarde! Elles prenaient des poses, grimpant sur un minuscule rocher. Sur sa pointe extrême, elles rassemblaient leurs pattes, la tête tournée face au pic de la =BelleEtoile. Fanchon est rentrée chez sa maman, accompagnée de jolis cris d'oiseaux. Maintenant, elle dort. Elle rêve. Elle voit l'Oiseau bleu qui vole au château de ses amours. Il lui semble aussi beau qu'une étoile. Mais elle sait qu'elle n'est point princesse et qu'elle ne sera pas visitée par un prince changé en oiseau couleur du temps. Elle voit un oiseau. Il vient se poser sur son épaule : c'est un pierrot, un simple pierrot. Il n'a rien de rare, mais il est alerte et vif. Tout à coup il grandit, il s'allonge. Ses ailes se changent en deux bras. Il devient un garçon et =Fanchon reconnaît =Antoine, le petit du jardinier, qui lui dit - Veux-tu nous en venir jouer ensemble, dis ? Elle frappe des mains, elle est joyeuse, elle va. Mais tout à coup elle se réveille, elle se frotte les yeux. Plus de moineau, plus =d'Antoine! Elle entend les oiseaux qui chantent dans le jardin. Elle saute du lit tout en chemise. Elle ouvre la fenêtre et reconnaît, dans le jardin fleuri de roses, de géraniums et de liserons, ses petits men- diants, ses petits musiciens de la veille, qui, rangés sur la barrière du courtil, lui donnent l'aubade pour prix d'une miette de pain. A force de rêver, =Pchiff se réveille avec des fourmis dans les jambes. Sa maman, qui a fait le marché toute la nuit, dort encore. Il s'en va sur la pointe des pattes. A un coin de sentier, =Pchiff rencontre un drôle de promeneur. C'est =Papapik, le hérisson. - Comment peut-on s'habiller avec une fourrure aussi molle ? se dit =Papapik. - Comment peut-on s'habiller avec une fourrure aussi dure ? se dit =Pchiff. =Pchiff a beau trouver que le costume de =Papapik est très laid, il voudrait devenir son ami. Mais =Papapik est méfiant. Il se met en boule, il hérisse ses piquants et fait celui qui n' est à pour personne. =Pchiff est triste. Les genssont vraiment bizarres. - Puisque tu ne veux pas jouer avec moi, j'aurai d'autres amis, dit =Pchiff à =Papapik-le-pointu. C'est bien difficile de se faire des amis. =Pchiff essaie de se distraire tout seul. =Roussette est une bonne mère poule. Pauvre =Roussette ! Qu'a-t-elle donc couvé ? Cette boule jaune n'a pas de bec pointu, pas de pattes fines. Roussette se désole. Ce petit au bec plat et arrondi, aux pieds palmés, qu'est-ce donc ? Bec-plat regarde =Roussette. =Roussette regarde =Bec-plat. - Tu n'es pas comme les autres, mon pauvre petit! Mais je t'aimerai tout autant : codcodi ! codcodette ! Alors =Bec-plat, satisfait, cancani, cancanette, exprime sa joie. C'est un son bien différent des jolis =Piou, =Piou des petits Becspointus. =Roussette s'affaire autour de sa famille. =Cot, =cot, =cot, =clou, =clou, =clou, =piou, =piou, =piou, les Becs-pointus imitant leur mère, picorent le riz avec gourmandise. =Bec-plat, après plusieurs essais, renonce à prendre dans son bec ces petites perles blanches. La pâtée déposée dans un plat pour =Roussette, voilà ce qu'il lui faut! (C'est l'hiver. Sept lapins à queue blanche n'ont plus rien à manger. Le plus petit d'entre eux - qui court très vite - part courageusement à la recherche de quelque nourriture.) Tout le jour, le malheureux petit lapin trotta sans rien trouver. Il était très fatigué. Apercevant un toit, il pensa pouvoir s'abriter l à pour la nuit. C'était une bergerie. - Mon pauvre petit lapin, s'écria une brebis en le voyant grelotter, que faisais-tu dehors, par un temps pareil ? Viens tout contre moi, je te réchaufferai. Il se fourra le museau dans l'épaisse toison de laine. - Dis-moi, lui redemanda la brebis, que faisais-tu dehors, au lieu de rester au chaud dans ton trou ? Il lui raconta son histoire, parla de ses frères qui étaient en train de mourir de faim là-bas, très loin, dans leur maison. La brebis l'écouta avec beaucoup d'attention. - Hélas! dit-elle, moi je ne puis rien d'autre pour toi que te réchauffer. Mais, tout près d'ici, sous un autre toit, je connais un âne très gentil qui m'a sauvé la vie autrefois, en me rapportant sur son dos quand je m'étais cassé une patte. Je suis sûre qu'il te trouvera quelque nourriture, pour toi et tes frères. - Oh! merci, Madame la Brebis! Au temps où vivaient encore les fées, il y avait une petite fille qui s'appelait Lucette et qui n'aimait pas du tout faire la cuisine Elle détestait particulièrement moudre du café, car cela la fatiguait de tourner, pendant de longues minutes, la manivelle. - Je voudrais avoir un moulin qui moudrait tout seul, se disaitelle. Or, un jour qu'elle cueillait des salades dans le jardin, à côté d'un rosier fleuri, une toute petite femme, jolie comme un coeur et vêtue d'un rayon de soleil, lui apparut. Elle sortait d'une rose blanche et s'accoudait aux pétales comme au balcon d'une fenêtre - Petite, dit-elle, je suis la fée des roses. Que veux-tu de moi ? Des fleurs qui ne fanent jamais? Des roses qui parlent? Des violettes qui chantent ? Des cloches qui sonnent ? - Non, madame la =Fée, je voudrais un moulin qui sache moudre tout seul. - Eh bien, mon enfant, rentre chez toi. Dis à ton moulin Mouds, mon cher petit moulin, Mouds, mouds très fin, Petit moulin, Mouds sans fin, Le café, le sel ou le grain. Et ton moulin se mettra à moudre tout seul, sans arrêt, jusqu'à ce que tu dises Petit moulin a moulu Parce que je l'ai voulu. Maintenant, au nom des fées, Moulin, il faut t'arrêter! Clic, clac, tip, top, cric, crac, flip, Pop! Mais fais surtout bien attention de ne pas oublier la seconde chanson, sans quoi rien au monde ne pourrait arrêter ton moulin. - Grand merci, madame la =Fée. - Il faudrait lui trouver un nom, dit =Sylvie. - Il en a déjà un si c'est un chien perdu, dit maman. Mais comment savoir ? - Il n'y a qu'à dire devant lui tous les noms qui nous passeront par la tête, répondit papa. S'il réagit à l'un d'eux, c'est qu'il aura reconnu le sien. Et, aussitôt, il commença - =Pompon! =Toto ! =Riquet ! You-you ! - Fellow ! reprit =maman. - Tintin ! dit =papa. - =Billy! dit =Sylvie. Le petit chien écoutait avec surprise ces trois personnes qui l'interpellaient à tour de rôle. Visiblement, aucun des noms qu'on lui proposait n'éveillait en lui le moindre souvenir... Alors, papa s'accroupit et prononça - =Kiki ! Le petit chien poussa un jappement de joie et balaya le carrelage avec sa queue. - =Kiki ! =Kiki ! répéta papa joyeusement. Ça y est! J'ai trouvé! =Kiki ! Bonjour, =Kiki ! Le chien lui léchait les mains, la figure. La visite de la ferme Dans un joli village, situé sur le bord d'une rivière, se trouve une grande ferme, où il y a des chevaux, des vaches, des moutons, des cochons, des lapins, et puis aussi des poules, des canards, des oies, des dindons. Dans cette ferme demeure =JacquesPortier, un petit paysan de huit ans, avec sa maman et son papa. Depuis son réveil, Jacques ne pense qu'à la visite de son amie Vivette et de ses parents. Il fait le tour de la ferme et de la basse-cour, pour voir si tout y est bien en ordre. Soudain il aperçoit, à la porte de la grange, =Vivette, sa maman et un monsieur qu'il ne connaît pas. Ce doit être le papa de =Vivette. Voilà donc le grand ami de =Vivette, dit-il en apercevant =Jacques. Bonjour, mon garçon ; j e suis très content de faire ta connaissance. " Les lapins =Françoise aime beaucoup voir cousine =Marie donner à manger aux lapins. Cousine Marie arrive avec son grand tablier bleu tout rempli des herbes fraî- ches qu'elle vient de cueillir. Parmi les herbes, elle a choisi celles que les lapins préfèrent; elle a choisi de jeunes pissenlits avec leurs fleurs jaunes ; elle a choisi aussi des orties mais des orties qui ne piquent pas, des orties à fleurs blanches bien douces à croquer. Et elle a choisi aussi les liserons rampants qui ouvrent dans les champs leur petite coupe rose. "Qu'elles sont jolies, toutes ces herbes fleuries ! dit Françoise. Et comme les lapins doivent être contents de les manger ! " Quand ils la voient approcher, le grand tablier tout rempli, ils se dressent tout droits contre le grillage ; ils essaient de faire passer, par les trous, le bout de leur La mésange et le coucou Un coucou a enlevé quatre neufs du nid d'une mésange et les a remplacés par son gros ceuf. La mésange couve l'oeuf du coucou et les deux petits neufs qui restent. La petite mésange est bien fatiguée. Depuis douze jours, elle n'a pas quitté l'oeuf du coucou. Et cet neuf, comme il est gros ! Comme il est dur ! Ses propres enfants sont nés d'hier ; elle est heureuse, la petite mésange ! Elle voudrait aller chasser de fins pucerons pour eux. Mais non. Il faut qu'elle réchauffe encore ce gros neuf toujours fermé. Alors, c'est le père mésange qui nourrit les petits. Mais voilà qu'enfin le petit coucou s'agite dans sa icoquille. Il a un bec, il s'en sert : toc, toc ! Il s'aide avec ses pattes : frap, frap ! et le voilà sorti. Il est tout noir, sans plumes, une grosse tête, de grands yeux. La mésange La tarte aux cerises =Josette est un peu gourmande. C'est un défaut que l'on rencontre souvent chez les petites filles et chez les petits garçons. Un jeudi, la maman de =Josette avait préparé une tarte aux cerises. Puis, elle était allée aux champs, en disant à sa petite fille J'ai mis la tarte au four ; surveille-la pour qu'elle ne brûle pas. - Oui, maman ", avait répondu la fillette. La maman partie, =Josette s'assied près du poêle, sur sa petite chaise. Attention de ne pas laisser brûler la tarte ! " se dit Josette ; et elle ouvre le four. La tarte commence à cuire. Si je goûtais une cerise? " =Josette en saisit une délicatement : GG Comme c'est bon ! " A chaque instant, =Josette, impatiente, ouvre le four et, chaque fois, elle mange une cerise chaude et sucrée. Le cerisier et le vent Il y avait une fois un très beau cerisier au fond d'un jardin. Il était tout garni de magnifiques cerises, mais il se désolait. Les autres années, les gens de la maison venaient le regarder ; ils lui faisaient des compliments pour ses belles cerises et ils en emportaient en le remerciant. Mais cette année-là, personne ne venait. On ne voyait jamais personne dans le jardin ; les volets de la maison étaient toujours fermés. Le pauvre cerisier était tout triste. Il s'était donné tant de mal avec ses fleurs et ses feuilles pour offrir de belles cerises ! Il pensait que ses fruits allaient se gâter et que tout son travail serait perdu. Le chien, le coq et le renard Un jour, le chien et le coq quittèrent la ferme pour aller voir du pays. Toute la journée, ils vagabondèrent gaiement. Mais la nuit les surprit en pleine campagne. Où coucherons-nous ? dit le chien. - Vois ce vieux chêne, répondit le coq. Le tronc est creux; tu peux te glisser dedans; tu y dormiras bien. Moi, je vais m'installer sur une branche." De bon matin, le coq se mit à chanter =Cocorico ! =Cocorico ! " Un renard qui passait près de là se dit . Tiens, voilà un bon déjeuner qui s'annonce. Vite, il courut au pied du chêne. La petite sueur était moins exigeante : elle désirait seulement un poupon. Pour mettre tout ce que demandaient nos deux garçons, il aurait fallu les hottes de l'ogre. Ils mirent dans la cheminée les deux grandes bottes de chasse de papa. Annie mit à côté une petite pantoufle bleue. Le matin de Noël, au petit jour, vite, vite, tous trois sautent du lit et courent à la cheminée. Voici ma hotte ! s'écrie =Alain. Voilà la mienne ! s'écrie =Bernard. Chacun des garçons regarde sa botte, et recule, stupéfait. Elle contient une noix, une seule petite noix. Et qu'y a-t-il dans la petite pantoufle? Un mignon petit poupon, tout vêtu de laine beige. Le bonhomme Noël avait puni les garçons trop exigeants. Mais au contraire, il avait laissé, dans la modeste pantoufle bleue, le poupon tant désiré. Le brin de muguet Une jolie petite fleur vivait dans la grande forêt, au pied d'un chêne. Elle était bien enfouie dans la mousse ; on la voyait à peine. Quand la brise passait en la caressant, elle agitait ses clochettes blanches comme des grelots; cela sentait bon ! C'était, vous l'avez deviné, un joli brin de muguet, bien blanc, bien fleuri. Un jour, une petite fille passe près du brin de muguet. Elle le voit, se penche, le cueille et respire sa bonne odeur. Puis elle le fixe à son béret et continue sa route. Tout à coup, elle entend une petite voix douce qui parle à son oreille Il était une fois une pauvre vieille femme toute courbée, toute ridée ; elle demeurait dans une vieille chaumière près d'un bois. Un jour, elle décida : Je vais m'acheter un petit cochon ! " Et la petite vieille, toute courbée, toute ridée, s'en alla à la foire. Elle acheta un petit cochon tout rond, tout rose, tout potelé. Et la petite vieille était si contente qu'elle riait toute seule. Mais en chemin, elle rencontra le loup tout pelé, tout efflanqué, qui lui dit Tigrette était vaniteuse. Elle se trouvait très jolie, très intelligente et se moquait de ses compagnons. Elle décida de quitter la ferme où elle vivait et partit chercher des camarades plus intelligents, car elle croyait que rien n'était assez bon pour elle. Elle arriva - devant un étang et voulut le traverser, mais elle ne savait pas nager. Alors, elle prit une paire de sabots et se lança sur l'eau au grand amusement des canards. Les animaux la regardaient passer, tout étonnés. Bientôt, elle arriva dans une région qu'elle ne connaissait pas. « je vais être la reine ici », s'écria-t-elle. Elle se mit à manger des vers, sans s'apercevoir qu'un renard était derrière elle. Il voulut l'attraper, mais elle s'envola et se posa sur un arbre. CHEZ LA REINE DES FÉES Quel merveilleux après-midi de jeux et d'amusements pour le frère et la sueur ! Les fées indiquent à =Marie-Lou les belles robes qu'elles revêtiront pour le bal, et les elfes conduisent =Tommy sur la rivière magique. Ils lui indiquent la façon de nager sans mouiller ses vêtements et le moyen de transformer une feuille de chêne en bateau. i =Tommy et =Marie-Lou admirent les oiseaux, les papillons et les libellules qui voltigent dans l'air, accompagnés par le chant des grillons et des cigales. Ils boivent du sirop de mûres qu'on leur offre dans une coupe faite d'un épi de maïs, après avoir mangé du pain d'épice et des bonbons. Mais bientôt le sommeil commence à piquer les yeux des enfants. Ils s'endorment au beau milieu de la fête. Et par qui croyez-vous qu'ils sont réveillés? Par Gruffy ? Pas du tout. Par la reine? Pas davantage ! C'est leur maman qui les appelle pour dîner. Elle les a découverts au pied du rocher qui se dresse auprès du grand chêne, à l'endroit même où ils sont entrés dans le royaume des fées. Le chien =Louky s'est querellé hier avec =Goupil, le rusé renard. Aujourd'hui, se promenant de bon matin, Louky rencontre =Goupil. « =Goupil, si tu n'es pas un poltron, accepte de boxer contre moi. Le perdant devra rester tranquille dans son coin et ne plus ennuyer l'autre. Entendu, répond =Goupil. Allons chercher nos gants de boxe! » Vite revenu, =Louky s'étonne de ne pas voir le renard. Où peut-il être? Eh bien, Goupil est parti dans la forêt chercher des hérissons, ces petits animaux qui ont le corps couvert de piquants aussi pointus que des aiguilles. Il en rencontre deux et leur dit : « Mes amis, je dois me battre contre =Louky, un méchant chien. Voulez-vous être mes gants de boxe? Comment cela? Enroulez-vous en boule au bout de mes pattes. » Les bonnes bêtes acceptent. Goupil, armé des deux hérissons, va trouver =Louky. Pauvre =Louky! Au premier coup de poing de =Goupil, il a le Le petit potier mexicain =Panchito va vendre au marché ses plats et ses pots. Il se lève de bon matin, réveille son âne Burro, le charge de deux paniers pleins de cruches, cruchettes et cruchons, puis saute derrière à califourchon. Et, les voilà partis. « Cruches, cruchettes et cruchons ! Voyez mes cruches. J'en ai de rugueuses et de lisses. Regardez : les lisses sont les plus jolies et les plus chères! Voyez mes cruches », crie Panchito sur la place du marché. « Combien ce joli pot? demande une dame. - Pas cher, pas cher », dit =Panchito. =Panchito a bientôt tout vendu. Il est très heureux. Il décide de s'acheter un chapeau, car le soleil tape dur. « Prenez celui-là, dit le marchand. Il est solide. =Panchito achète un beau chapeau rouge. =Panchito s'en va avec son âne gris. Ils marchent l'un derrière l'autre sans se presser, car il fait chaud. Burro trottine tristement. Il regrette de ne pas avoir, lui aussi, un chapeau pour se protéger du soleil. Le village est encore loin. « Si nous faisions un brin de sieste? » propose Panchito. Burro ne dit pas non. Il commençait =Panchito est un jeune garçon qui vit dans un pays lointain que l'on appelle le =Mexique, en =Amérique. Aujourd'hui il est allé au marché et c'est l'heure du retour. =Panchito met son grand chapeau et saute à califourchon sur le dos de son petit âne gris. Ce petit âne gris s'appelle Burro. Il est grand temps de rentrer au village. Burro et Panchito ont beaucoup de chemin à faire. Et Burro trotte, trotte, trotte, et trotte encore.... A force de trotter, Burro, avec Panchito sur son dos, est arrive au bord de la rivière. « Malheur! s'écrie Panchito. Le pont est coupé! » Panchito ne voudrait pas mouiller ses habits. Burro, qui n'a pas d'habits du tout, se jette à l'eau. « Le marchand m'a dit que le chapeau rouge était très solide et résistait à tout. Voyons si c'est vrai! » s'écrie =Panchito. Et il traverse la rivière assis dans son chapeau. La cigogne vole vers les pays chauds Ferme-l'OEil est un petit elfe. Hialmar est son ami. Tous deux font, aujourd'hui, une promenade sur un lac, dans un beau bateau. En levant la tête, ils voient soudain dans le ciel des cigognes qui volent. Elles vont passer l'hiver dans les pays chauds. Elles volent toujours l'une derrière l'autre, et elles ont déjà fait bien du chemin. Il y en a une si fatiguée que ses ailes ne peuvent plus la porter : c'est la dernière de la bande, et bientôt elle reste à une grande distance en arrière. A la fin, elle descend, les ailes étendues. Ses pieds touchent les voiles du navire. Elle glisse encore et, boum! se trouve sur le pont. Le mousse la prend et la met dans la cage qui sert de poulailler, parmi les poulets, les canards et les dindons. La pauvre cigogne est tout étonnée de se trouver au milieu d'eux. « Voilà une drôle de bête », disent les poulets. Et le coq se gonfle autant qu'il peut et demande qui elle est. Et les canards marchent en reculant et en se moquant d'elle : « Qu'est-ce que c'est que ça? Qu'est-ce que c'est que ça? » Dans la classe, il fait très chaud. Danielle a fini sa copie. Elle croise ses bras, les appuie sur le bureau. Elle pose sa tête sur ses bras. On dirait qu'elle a du sable dans les yeux. Elle fait de grands efforts pour les tout =MWIMI coup, elle se trouve dans une grande pièce claire. tenir ouverts. Puis, Elle est très etonnée de ce qu'elle voit : le long des murs, il y a de grandes armoiirees vitrées` avec de beaux papillons peints de couleurs vives et fraîches. Dans les coins, elle voit d'énormes corbeilles remplies de papillons morts, dont les ailes sont décolorées, sales et froissées. Un petit homme très vieux, avec une longue barbe pointue qui tombe jusqu'à ses pieds, la regarde en souriant.