&&000 FRANCE – 5TH GRADE – 1940S FR-5TH-40S.TXT SAMPLE LIMITED TO ONE TEXT—ALL THAT COULD BE FOUND: ISTRA (LATE 40S) N=12 PAGES saved as in UTF-8 format &&111 =Philippe fauche Ce matin, =Philippe fauche. E a posé dans un coin son gilet, et, vêtu de sa chemise déboutonnée et de sa culotte, qui tient toute seule, coiffé d'un vieux chapeau, il coupe aujourd'hui l'herbe de son pré, qu'il trouve assez fleurie. Philippe est un faucheur expérimenté. Il n'attaque pas le pré avec une ardeur imprudente. Il donne le premier coup de faux sans précipitation, comme il donnera le dernier. Il s'efforce d'abattre l'herbe par coutelées régulières, de raser net le tapis - car le meilleur du foin, c'est le pied de la tige - de faire ses andains 1 de la même longueur et non de finir son ouvrage avant de l'avoir commencé. as un seul gendarme, c'est-à-dire un seul brin d'herbe debout, échappé à la faux. Je le vois de loin, qui avance à petits pas glissés, la jambe droite pliée, la gauche presque tendue et un peu en arrière. Ses sabots, où il a mis les pieds nus, marquent deux raies parallèles. La faux coupe de droite à gauche, d'un trait rapide et sûr ; puis elle revient, la pointe levée, et, du dos, caresse l'herbe suivante qui va tomber. Tantôt elle siffle, légère ; tantôt elle grince et, çà et là, par le pré, de grandes herbes frissonnent d'inquiétude... Et, brusquement, elle a le hoquet sur un caillou . =Philippe s'arrête, tâte la lame du doigt et l'affile avec une pierre à aiguiser qui lui pend sous le ventre dans un cornet de bois ; et, maintenant, il se ferait la barbe ! Au jardin Sur des gradins de bois peints en vert, ma mère entretenait toute l'année des reposoirs de plantes en pots, géraniums rares, rosiers nains, reines-des-prés aux panaches de brume blanche et rose, quelques « plantes grasses », poilues et trapues comme des crabes, des cactus meurtriers. Un angle de murs chauds gardait des vents sévères ses godets d'argile rouge où je ne voyais que terre meuble et dormante. - Ne touche pas ! - Mais rien ne pousse ! - Et qu'en sais-tu? Est-ce toi qui en décides? Lis sur les fiches de bois qui sont plantées dans les pots ! Ici, graines de lupin bleu là,. un bulbe de narcisse qui vient de Hollande-, et là, des semences de pois de senteur dont les fleurs ont des oreilles comme des petits lièvres. Et là Et là. Ma mère rejetait son chapeau en arrière, mordillait la chaîne de son lorgnon: Je suis bien ennuyée, je ne sais plus si c'est une famille de bulbes de crocus, que j'ai enterrés, ou bien une chrysalide de paon-de-nuit. Il n'y a qu'à gratter pour voir. Une main preste arrêtait la mienne. - A aucun prix ! Si c'est la chrysalide, elle mourra au contact de l'air ; si c'est le crocus, la lumière flétrira son petit rejet blanc - et tout sera à recommencer ! Tu m'entends bien? Tu n'y toucheras pas? - Non, maman. Elle savait cependant que je ne résisterais pas au désir de ,-voir, et que je fouillerais jusqu'à son secret la terre du pot à fleurs. - La =aint-Dominique Chaque année, le jour de la =int-Dominique, on célébrait la fête du maître d'école. Ce jour-là, on enlevait la cloison mobile entre la première et la deuxième classe, et l'on offrait à l'instituteur un cadeau et un bouquet. =MDominique =ruchard remerciait du haut de sa chaire. Avec ses cheveux gris en brosse et sa longue moustache effilée, il ressemblait à un vieux militaire. C'était le seul jour de l'année où on le voyait sourire, où la troupe des écoliers cessait de trembler devant lui. La vraie fête commençait, après cette cérémonie matinale. On . La vraie fête commençait, après cette cérémonie matinale. On distribuait à tous les élèves, dans la cour, un verre de sirop de groseille, un «ovale» de galette feuilletée. Les plus petits restaient à l'école, avec =meTruchard et la bonne, jouant sous les platanes ou répétant un choeur pour la distribution des prix. =MTruchard et =MBellière, l'adjoint, emmenaient les grands faire le tour du pays. La grille à peine franchie, c'était comme une conquête. Les rues étaient livrées à un essaim de jeunes démons. On criait : «Vive la =Saint-Dominique ! » On faisait partir des amorces avec de petits pistolets, des pétards tricolores qu'on fichait entre deux pavés avant d'en allumer la mèche. =MTruchard retrouvait sa voix bourrue :. « Allons ! Allons ! » Mais tous savaient qu'il ne sévirait point. «Vive =Dominique ! » Et les pistolets crépitaient ; et les fusées, au ras des Dominique ! » Et les pistolets crépitaient ; et les fusées, au ras des trottoirs, crachaient des gerbes d'étincelles avant d'éclater à grand bruit, en sautant comme des crapauds. Sur la plage =Coquaval, sa saur =Marcelle et leur oncle =Pierre, passent leurs vacances sur une plage de =Normandie. Vous pensez qu'au bord de la mer, dans le sable humide où ils trottent pieds nus ou en sandales, les garçonnets et les fillettes ne sont pas embarrassés pour inventer et combiner toutes sortes de jeux ! Les plus -petits, armés de leurs seaux et de leurs pelles, font, défont, et refont des pâtés de sable et des montagnes creusées de tunnels. Les grands exécutent des travaux compliqués. Ici, un château féodal dresse ses tours ; là, un port en miniature étend ses jetées et ses bassins où de minuscules bateaux de pêche sont à l'abri. Pour l'instant, les enfants qui jouent avec Coquaval sont occupés à un grand concours de modelage. Chacun dispose d'un espace d'un mètre carré environ et s'emploie à le décorer de façon originale, par un dessin en relief. Etendus côte à côte, Oncle =Pierre et =Marcelle causent gentiment. =Marcelle est en maillot jaune, et sa figure est protégée du soleil par un chapeau en raphia. Sous les tentes bariolées et sous les grands parasols rayés de rouge et d'orange, les mamans bavardent, installées dans des, fau- teuils de toile. Derrière la jetée, pointent des voiles jaunes, blanches, ou encore de couleur ocre ou tango. Le ciel immense se reflète dans le scintillement bleu et argent des vagues. Arrivée à =New-York Des voyageurs, qui descendent =l'Hudson sur le bateau la =Mouette, arrivent à =New-York. A mesure qu'ils descendaient la rivière, l'approche d'une ville formidable se faisait sentir. Le fleuve se couvrait de bateaux ; les quais de hangars, d'usines, de gazomètres, de rails où sifflaient : les trains, de routes partagées entre deux files d'autos qui allaient en sens inverse. =New-York déjà semblait aspirer les hommes et les choses, comme pour les perdre parmi ses rues innombrables, ses quartiers qui sont autant de villes spéciales : centre des magasins, port, ville juive, ville nègre, quartier italien. Plus on avançait, plus on se sentait pris dans son puissant tourbillon. Enfin, le pont de =Brooklyn, noir d'une foule pressée à travers laquelle les tramways se frayaient un passage à grands coups de cloche, tendit son bras immense au travers du fleuve, à vingt mètres au-dessus de la =Mouette. Comme des falaises verticales, les gratte-ciel dressaient leurs façades percées de fenêtres uniformes à des hauteurs vertigineuses dans l'île de =Manhattan. Sur l'autre rive, des blocs de maisons, moins élevés, garnissaient tout l'espace visible. Le port apparut avec ses milliers de navires, ses quais, ses phares tournants, son agitation de fourmilière. Sous une brume grise, à l'est, se devinait faiblement =l'Atlantique. Lorsque la nuit tomba, les voyageurs étaient installés dans leur hôtel, au étage d'une maison de la =175e avenue. La boutique du père =Clément Mes parents, à =JulienJardinier et à moi, nous donnaient deux sous à chacun, les jours de sortie. Ils avaient discuté ensemble. Maman n'aurait jamais consenti à me donner plus que Madame =Jardinier ne donnait à =Julien ; comme leur situation était plus modeste que la nôtre, c'était à =MadameJardinier de décider. - Qu'est-ce que vous voulez que ces enfants fassent avec cinquante centimes? s'était-elle écriée. Et ma mère accordait que deux sous étaient « parfaitement suffisants n. Ces deux sous étaient dépensés d'ordinaire à la boutique du père =Clément. Installée dans le jardin du =Luxembourg, ce n'était qu'une petite baraque de bois peinte en vert, exactement de la couleur des bancs. Le père =Clément, en tablier bleu, vendait des billes, des hannetons, des toupies, du coco, des bâtons de sucre à la menthe, à la pomme ou à la cerise, des cordonnets de réglisse enroulés sur eux-mêmes à la façon des ressorts de montre, des tubes de verre emplis de grains à l'anis blancs et roses, maintenus à chaque extrémité par de l'ouate rose et par un bouchon. Les grains d'anis n'étaient pas fameux, mais le tube, une fois vide, pouvait servir de sarbacane'. C'est comme les petites bouteilles qui portaient ces étiquettes : cassis, anisette, curaçao, et qu'on, n'achetait guère que pour le plaisir, ensuite, de se les suspendre à la lèvre comme des ventouses ou des sangsues. =Julien et moi d'ordinaire partagions nos emplettes ; aussi l'un n'achetait-il jamais rien sans consulter l'autre. L'accident =Francine habite avec ses parents une maisonnette isolée, au bord de la route nationale qui va de =Paris à =Marseille. Ce qu'il en passe des automobiles sur cette route ! =Francine connaît la signification de toutes les lettres qu'on lit, quand on a le temps, à l'avant ou à l'arrière des voitures. Celle-ci, qui file comme un bolide, porte l'indication =GB =Grande-Bretagne. C'est sûrement une voiture anglaise ; on l'embarquera peut-être à =Marseille pour l'Egypte ou pour l'Inde. Celle-là, qui va plus lentement, est une 'voiture suisse : =CH, Confédération helvétique. Celui qui la conduit est 'un chauffeur prudent et qui veut voir le paysage. Mais, tout à coup, arrive en courant, essoufflé et agité, un jeune homme fort bien mis, qui lève les bras vers =Francine en criant «Mademoiselle, Mademoiselle, un accident ! Y a-t-il un garage près d'ici? Avec ces routes mouillées, voilà ce qu'on risque : nous avons dérapé et notre auto est dans le fossé, ses dessus dessous ; heureusement nous n'avons pas eu de mal, mon père et moi. Lui est resté près de la voiture et moi, je cherche un garage pour que l'on .nous dépanne.» A ce moment paraît un autre personnage. Celui-ci, fort calme, porte une valise à chaque bras. Il s'approche du jeune homme «Inutile de nous tourmenter, mon enfant. Et pourquoi donc, père? - Parce que la voiture a brûlé ! Et il ajoute, de plus en plus indifférent : «J'ai tout de même pu sauver les valises, et celle-là m'a paru joliment lourde . C'est la tienne. Qu'as-tu bien pu fourrer dedans? » La lettre de =Louisette Comme le facteur est gai, en ce matin de ler janvier, lorsqu'il entre dans la maison de son ami Laurent ! Il embrasse toute la famille et distribue lettres et paquets comme des cadeaux qui viendraient de lui. Et la distribution s'accompagne de quelques mots de plaisanterie - « Cette belle boîte de bonbons, grand'mère, c'est pour vous aiguiser les dents . Cet échantillon recommandé, Madame =Laurent, je gage que c'est un sachet de poudre de riz. Et cette enveloppe bleue à ton adresse, =Marcelle, elle vient de ta grande amie =Louisette, n'est-ce pas? A-t-elle de la chance de faire un si long séjour en montagne ! » =Marcelle rougit, et vite, dans un coin, elle ouvre la lettre de Louisette. Si les nouvelles pouvaient être meilleures ! Mais dès les premières lignes, elle est détrompée. Ma chère =Marcelle, écrit =Louisette, crois bien que, si je l'avais pu,. j'aurais volontiers quitté Mégève pour passer avec toi ces joyeuses, journées de fête. Comme j'aurais été heureuse de t'embrasser et de te souhaiter de tout mon ceeur la bonne année,! J'avais espéré au début du mois que ce serait possible ; mais, hélas, il me faut renoncer à ce beau projet. Je tousse toujours et j'ai toujours de la fièvre le soir.. Et le docteur dit que j'ai besoin encore de trois mois de montagne.» =Paul, le jeune frère de =Marcelle, tape comme un sourd sur son tambour ; grand'mère a ouvert la boîte de bonbons, et, en riant, en offre à maman ; le facteur, qui taquine papa, parle de plus en plus fort. Le père =Noël Ma mère me chantait une chanson de =Noël ; mais comme cela ne revenait qu'une fois l'an, je ne me la rappelle pas. Ce que je n'ai pas oublié, c'est la croyance absolue que j'avais à la descente, par la cheminée, du petit père =Noël, bon vieillard à barbe blanche, qui, à l'heure de minuit, devait venir déposer dans mon petit soulier un cadeau que j'y trouvais à mon réveil. Minuit ! cette heure fantastique que les enfants ne conüaissent pas et qu'on leur montre comme le terme impossible de leur veillée Quels efforts incroyables je faisais pour ne pas m'endormir avant l'apparition du petit vieux ! J'avais à la fois grande envie et grand'peur de le voir ; mais jamais je ne pouvais me tenir éveillée jusque-là, et le lendemain, mon premier regard était pour mon soulier, au bord de l'âtre. Quelle émotion me causait l'enveloppe de papier blanc ! Car le père =Noël était d'une propreté extrême, et ne manquait jamais d'empaqueter son offrande. Je courais pieds nus m'emparer dé mon trésor. Ce n'était jamais un don magnifique, car nous n'étions pas riches. C'était un petit gâteau, une orange, ou tout simplement une belle pomme rouge. Mais cela me semblait si précieux, que j'osais à peine le manger. Je me rappelle fort bien la première année où le doute m'est venu sur l'existence réelle du père Noël. J'avais cinq ou six ans, et il me sembla que ce devait être ma mère. qui mettait le gâteau dans mon soulier. Aussi me parut-il moins beau et moins bon que les autres fois et j'éprouvai une sorte de regret de ne pouvoir plus croire au petit bonhomme à barbe blanche. Vraie bonté Vives et rieuses, vingt fillettes s'ébattent dans la cour de l'école des filles, avant la rentrée. =Soudain, elles s'immobilisent, figées d'étonnement, les yeux tournés vers le seuil où paraît l'institutrice. Mademoiselle s'avance, tenant par la main ah ça, par exemple, c'est à n'y pas croire ! la mère =Catherine La mère Catherine est connue de toute la contrée. C'est une pauvresse, un peu faible d'esprit, qui traîne sa malheureuse existence de ferme en ferme, et qui se retire le soir, pour y dormir, dans une misérable chaumière à demi écroulée. Sa figure est ordinairement crasseuse et ses vêtements dépenaillés. Mais aujourd'hui, la vieille Catherine n'est pas reconnaissable : bien lavée, bien peignée, vêtue d'une robe presque neuve, et d'une cape pas trop défraîchie, elle s'avance d'une allure moins traînante. Quelle fée secourable est donc passée par là? Les élèves sont muettes d'étonnement. « Eh bien, fait Mademoiselle, vous ne dites pas oonj our ? Et vous n'avez pas une parole amicale pour la vieille Catherine? Je l'ai trouvée hier soir, assise à la porte de l'école, et à moitié gelée. Mais une bonne soupe, et la nuit qu'elle a passée bien au chaud, dans ma cuisine, l'ont ragaillardie. Allons, au revoir, Madame =Catherine, et surtout, n'oubliez pas de remettre mon papier au boulanger. » Et sans vouloir remarquer le bon regard de chien reconnaissant que lui lance la pauvre vieille, Mademoiselle ajoute gaiement : «Et maintenant, vite en classe, fillettes, car il. ne fait pas chaud dehors. » =Maman =Maman, j'ai douze ans et je commence à te comprendre. Je te distingue des autres mères comme je distingue ma maison des autres maisons. =Maman, tu es travailleuse. Tu veux que rien ne manque, et tout ton corps, et tes mains et tes yeux et tes jambes s'occupent à ce soin. Il y a la vaisselle, il y a le ménage, il y a la cuisine. Il y a le puits plein d'eau que tu puises ; il y a le balai et la lessive. Il y a les commissions chez l'épicier, chez le boucher et chez tous les marchands. Il y a le raccommodage et la confection. Ce sont des travaux simples qui s'étendent devant ta vie et que tu accomplis sans cesse. Après chacun d'eux, tu regardes le suivant et tu pars où il te conduit, docile et calme. Et je te vois, maman. Je te vois avec ton front de bonne femme qui renferme quelques idées, avec tes yeux de ménagère qui ne regardent pas plus loin que la maison, et avec tes lèvres de mère mobiles et douces. Je te vois avec tes joues tendres où mes baisers s'enfoncent. Je vois tes mains un peu rugueuses que la vie a frottées avec tous ses travaux. Et ton bonnet entoure ton visage et limite son contour. Le soir tu te fais un peu plus belle et tu prends un bonnet gaufré. Je préfère celui qui est orné d'un ruban de velours noir. Tu es assise, tu es bien propre, tu fais partie de la chambre et, comme elle, on dirait que tu reluis. C'est comme cela que je t'aime. Labours d'automne. Le moment des labours est venu. Les matins sont brumeux ; mais, après midi, les brumes se déchirent, se replient vers l'horizon, et le ciel s'épanouit comme une immense fleur. Une douceur de printemps tombe sur les guérets. L'alouette monte par bonds gracieux et récite son éternelle prière. Partout les bouviers encouragent les boeufs : « Hà ! Hà ! Hà ! » Au bout des sillons, le fer des charrues brille comme un miroir. Eventrée par les coutres , la terre fume. Un court bâton à la main, Jean marche devant les beeufs qui le poussent de leur nez et lui soufflent dans le dos leur haleine tiède. Quand le bouvier crie : « Là ! », l'enfant se retourne et appuie le bâton sur le nez des boeufs qui s'arrêtent. Quand le bouvier crie : « =Rié, =Billia ! =Rié, =Varmé ! » il faut, d'un coup léger, modérer l'allure du boeuf qui « avance sur l'autre » et tord le sillon a. Dans les terres malaisées , il faut se retourner souvent. Mais dans les sables, dans les terres cendreuses, dans les guérets de bonne sorte, les beeufs marchent droit, de leur pas égal et tranquille ; la charrue, sans dévier, coupe et déverse la bonne terre, et le sillon se déroule sans à-coup. On n'entend que le souffle régulier des boeufs, le grincement des anneaux, le crissement du fer que raient les grains de sable, le craquement des racines tranchées par le soc, et la voix du bouvier.