&&000 FR 1ST 1930S UTF-8 FR-1ST-30S.TXT HACHETTE; BARCLA publishers &&111 Brusquement, le père de =Henri ouvre la porte du four et, sur une pelle de bois à long manche, il retire les beaux pains tout chauds, à croûte dorée qu'il vendra à sa clientèle. u 11 fait bien chaud auprès du four, (lit =Jacqueline en regagnant la boutique. C'est la maman de Henri qui sert la petite fille. Elle choisit un pain bien fait, cuit à point qu'elle met dans la balance et, avec son couteau à charnière, elle coupe un morceau sur un autre pain, pour faire le poids. =Jacqueline, avant de partir, jette encore un regard sur l'étalage de la boulangère. Les pains sont bien alignés le long de leur support en fer : il y en a en forme de flûte, d'autre en forme de couronne, mais les plus nombreux sont les pains fendus comme celui que =Jacqueline vient d'acheter. Tous ces pains répandent une bonne odeur et mettent en appétit. =Jacqueline grignote un petit =morceau de la croûte du pain qu'elle emporte. fraîcheur et de cette pureté, =Gustave répond « Cette eau, dit-il, sort de terre ; ainsi, elle est plus froide, en été que l'eau de la rivière qui est chauffée par le soleil. Elle est meilleure aussi parce qu'elle tombe des nuages et se purifie en traversant le sol. Mais, si c'est l'eau du ciel que nous buvons, dit =Jacqueline, il ne pleut pas tous les jours et la fontaine devrait s'arrêter de couler. Ah ! dit =Gustave, décidément très savant, l'eau de pluie s'amasse dans la terre et forme un réservoir qui alimente la fontaine. » On retourne à la maison. =Jacques et =Gustave portent chacun par une anse la grosse cruche qui paraît lourde. A certains mouvements maladroits un peu d'eau jaillit et éclabousse les souliers des deux garçons ; mais ils ne s'arrêtent pas pour cela. Ils posent la cruche à terre lorsqu'ils sont un peu las et changent de côté pour que le bras fatigué se repose. Jacqueline, elle aussi, fait passer son broc d'une main dans l'autre. « A chacune son tour de porter », dit-elle. poires et de pommes, tas de choux et de salades, petites bottes de poireaux et de carottes, etc. La tante de =Jacqueline s'arrête, comme toutes les ménagères, examine, discute les prix, fait son marché en un mot. Pendant ce temps, =Jacques et =Gustave ont emmené =Jacqueline vers un marchand qui crie plus fort que les autres, C'est un camelot qui, à -rand tapage, solde de la vaisselle. Il débite son boniment et ne craint pas, par instants, de lancer sur le pavé quelques bols ou quelques assiettes pour attirer , les acheteurs. =Jacques et =Gustave entraînent encore =Jacqueline du côté d'un chanteur, qui s'égosille en accompagnant sur une guitare. Mais, tante =Aline revient, son marché fini, et on laisse la chanson au milieu d'un couplet. un à un et dépose avec précaution dans un panier. Mais elle ne veut pas laisser partir ainsi les acheteuses et offre un goûter à l'enfant. =Jacqueline s'assied devant la grande table et bientôt on lui apporte des biscuits et une bonne tasse de lait chaud et sucré. La fermière lui offre également des beignets aux pommes qui restent du repas de midi. Ils sont fort appétissants avec le sucre qui recouvre leur pâte rousse et =Jacqueline s'en régale. Ce sont les arbres de notre verger, dit la fermière, qui nous fournissent tous nos desserts. Et elle invite Jacqueline et sa mère à venir en automne emplir un panier de pommes et de poires. En partant, elles remercient toutes deux l'aimable fermière qui les accompagne jusqu'à la route. - Comme tout était propre dans la cuisine! dit la maman qui s'y connaît, car elle est bonne ménagère. - Et comme le lait et les beignets étaient bons ! ajoute =Jacqueline. Dans la forêt. L’oncle de =Jacqueline a projeté de l'emmener en forêt avec ses deux cousins. Il attelle son cheval à la charrette et l'on part. A l'entrée de la forêt, on attache le cheval à un arbre et l'on marche à pied eu suivant un sentier. Sur le sol, ce ne sont que des feuilles mortes et les grands arbres paraissent bien tristes avec leurs branches nues. Au bout d'un quart d'heure, on arrive à une coupe de bois où les bûcherons sont en plein travail. =Jacques et =Gustave s'émerveillent de voir abattre de gros chênes à coups de cognées. Les copeaux de bois jaillissent sous le choc des outils et bientôt l'arbre tombe dans un fracas de branches brisées. La glissade. Il a gelé pendant la nuit. La route durcie résonne sous. les souliers des passants. Des glaçons pendent au bord des toits et les vitres des maisons sont couvertes de jolis dessins. L'eau des ruisseaux ne coule plus et la glace y fait comme un miroir. Oh ! la belle glissoire ! se dit =Jacqueline en sortant de chez elle pour aller à l'école. Des garçons qui ont posé leur sac sur le trottoir glissent à qui mieux mieux. Les bras écartés, les pieds joints, ils s'en vont en artistes d'un bout à l'autre de la bande de glace en poussant des cris joyeux. Les e fous de leurs chaussures font sur la glissoire des raies brillantes qui s'entremêlent. Furieux, =iraut lâche son os et poursuit son camarade devenu son ennemi en aboyant très fort. =inet bondit sur le rebord de la fenêtre où Mir iut ne peut. l'atteindre et, le poil hérissé les grilles sorties, s'apprête quand même à la bataille. - Ouap ! Ouap ! crie =irant vraiment fâché. =Jacqueline intervient =irant ! =inet Avez-vous fini ? Quel vacarme ! Le chien revient vers l'assiette et reprend son os qu'il se remet à ronger en le tenant entre ses pattes de devant. =Jacqueline veut prendre l'assiette ; mais =Mirant recommence à gronder : c'est qu'il y a encore dans cette assiette des os que le chien ne veut pas voir emporter. Sagement, =Jacqueline verse du lait dans une soucoupe et la pose sur l'appui de la fenêtre. =Minet se met à laper gentiment il n'a plus la moindre colère. Une autre fois, =Jacqueline saura mieux s'y prendre : elle donnera les os au chien et les autres débris à =Minet. Il faut, quand on le peut, éviter les disputes entre les bêtes. Alors le jardin se transforme a leurs yeux et devient une forêt où des bêtes cruelles vivent en liberté : des lions, des tigres, des panthères, des rhinocéros ! En en parlant, =Henri ouvre de grands yeux et grossit sa voix. Et, pour eux, les groseilliers deviennent d'épais fourrés, les arbres fruitiers semblent grandir et la tonnelle, là-bas, doit être le repaire d'un animal féroce. A pas de loups, ils avancent, écartant sans bruit les branches qui les gênent. et ne disant pas une parole. Ils approchent de la tonnelle : oh ! terreur ! deux yeux flamboient dans l'ombre. C'est sûrement un tigre, dit =Henri à voix basse. En réalité, c'est le chat du voisin qui vient de faire sa sieste et s'étire sur le banc, à l'ombre et dans le silence. jours : je ne lui ai donné que des tisanes et sa potion. Aujourd'hui, on va commencer un peu : elle aura du bouillon et du lait sucré. Simone fait la moue ; elle voudrait bien manger un neuf et un peu de fromage frais. L'appétit revient ; c'est bon signe, dit la maman. Mais il faut obéir au docteur et s'alimenter légèrement. En tous cas, dit =Jacqueline, une grappe de raisin ne lui ferait pas de mal. Et elle développe un petit paquet contenant une des belles grappes dorées de la treille, conservée dans le fruitier et qu'elle devait manger a son dessert. Simone et sa mère remercient et =Jacqueline s'en retourne chez ses parents elle a de la joie au coeur pour la fin de a journée. Les champs sont labourés. plaine s étend perte de vue ; mais elle n'est plus verte comme au printemps ni couverte de blonds épis comme au temps de la moisson. Elle est brune, couleur de terre des champs fraîchement labourés. Les sillons, tracés bien droits, s'allongent les uns a côté des autres, sans perdre de place. Le travail de la charrue a été bien fait. Des corbeaux se sont abattus par bandes sur cette terre gii'on vient de refluer. De leur bec pointu, ils piquent les vers que la charrue a déterrés c'est pour eux lui festin de roi. retour à la maison. =Jacqueline a déjà croqué la moitié de sa tartine ; elle prend la grappe que lui tend sa mère et la remercie. Un à un, elle détache les grains qui fondent délicieusement dans la bouche. Le jus sucré du raisin flatte agréablement le palais et pour un peu, =Jacqueline avalerait les pépins, mais elle se souvient de la recommandation de sa mère et les rejette. De temps en temps, elle jette aussi un grain rougeâtre qu'une meurtrissure a fait pourrir. Bientôt, il ne reste plus dans la main de l'enfant qu'une grappe décharnée semblable aux branches des arbres qui ont perdu leurs feuilles. autre, une petite tète remue ou une queue bat l'air de son éventail. Et il en arrive, il en arrive toujours ! Le fil télégraphigiie, qui était bien tendu, plie légèrement sous le poids de ces petits corps. Partez ! gentilles hirondelles, leur dit =Jacqueline en battant des mains, mais aucune ne bouge. Alors une idée malicieuse lui traverse l'esprit. Elle s'en va chercher toutes ses balles : elle en a une demi-douzaine en caoutchouc, à peine grosses comme le poing. Et de sa fenêtre, comme si elle était au jeu de massacre de la foire, elle bombarde les hirondelles. =Jacqueline, un peu rêveuse, s'attarde à regarder une de ces larges feuilles couleur de feu, aux nervures desséchées. Elle se demande pourquoi ces feuilles si vertes au printemps sont maintenant toutes jaunes et se détachent de leurs branches. La maîtresse a, compris, sans doute, les réflexions de l'enfant. Elle explique ces feuilles qui étaient des bourgeons au printemps ont grandi, se sont étalées ; elles ont donné de l'ombrage aux petites filles et aux oiseaux; maintenant leur vieillesse est arrivée, elles meurent. =Jacqueline est un peu triste à cette pensée : mais elle se ressaisit et, se mêlant à ses compagnes, elle "ramasse de plus belle ces pauvres feuilles dont la vie aérienne est terminée, table et un plumier, dont le couvercle décoré de fleurs et d'oiseaux l'émerveille. Le jour de la rentrée, sa maman l'a conduite à l'école et =Jacqueline serre tant qu'elle peut la main maternelle. Son petit cœur bat très fort : on lui a dit que la maîtresse était sévère, En la recevant, celle-ci a un bon sourire qui fait rentrer les larmes de l'enfant. =Jacqueline, moins triste déjà, embrasse sa maman et la quitte pour suivre l'Institutrice qui lui parle gentiment. La cloche sonne : on, se met en rang, et la visite de propreté terminée, on entre dans une classe qui ressemble un peu à celle qu'elle a quittée la veille des grandes vacances. Et il n'y a que deux ans que tu vas à l'école. Je vois que tu as bien travaillé. » =Jacqueline est ronge de plaisir. Pierrot, assis sur un banc, lève les yeux vers elle, et il se dit « Je voudrais bien savoir lire, moi aussi ! Grand-père devine ce que =Pierrot pense. Quand donc iras-tu à l'école, à ton tour? Te voilà grand maintenant. Il faut te dépêcher de devenir savant. J'irai en classe au mois d'octobre, répond Pierrot. C'est papa qii l'a dit. - Nous ferons le chemin ensemble, ajoute =Jacqueline. Tu retrouveras à l'école tous tes petits camarades. Tu joueras avec eux aux récréations. En classe, le maure t'apprendra à lire et à écrire, et il t'apprendra Bientôt le four flambe et remplit la chambre d'une grande lueur rouge. =Grand'mère ne perd pas de temps. Elle prépare la pâte dans une terrine. Rien n'y manque : ni les bons ocufs frais, ni le beurre parfumé. Elle prend une grosse poignée (le pâte et la met sur la table. Elle la pétrit encore, et elle l'aplatit avec un rouleau de bois. Puis elle la place sur une tôle. Avec une autre poignée de pâte, elle fait une autre galette. Puis elle fait une tarte, sur laquelle elle met des prunes du jardin. Sur une deuxième tarte, elle place des pommes coupées en rondelles. =Jacqueline et =Pierrot sentent déjà l'eau qui leur vient à la bouche. une énorme poutre noircie. La cheminée est large et liante. L'horloge se dresse à côté; sa boite est ornée de fleurs peintes en bleu et en rouge, et son balancier brille comme de l'or. Dix personnes pourraient tenir autour de la table, sans se gêner. Et voici la cour, avec son hangar! On y toit une charrette. un tomhereau. (les charrues, nue herse, des toiiiieaux. Car rand-père cultive un peu de vigne eu mémé temps que ses champs. Voici la grange, avec ses sacs de blé, ses sacs d'avoine. ses outils posés dans les coins ou accrochés aux murs. Voici les greniers, où l'on monte par des échelles. Ils sont hauts et profonds. Ils sont remplis clé paille, et de foin qui sent bon. ouvre la porte du jardin. Il suit un sentier bordé de ronces. Mais là-bas, une bande d'oies barre le sentier. Elles lèvent leurs becs jaunes. Elles allongent leur cou et elles sortent leur langue en sifflant. =Pierrot n'a pas envie d'être pincé par ces vilains becs jaunes. 1l se glisse dans la prairie par un trou de la haie. Que la prairie est jolie! Elle est remplie de fleurs, et l'herbe sent bon. Là-bas, le ruisseau coule entre les buissons. Comme on sera bien, assis tout au bord ! Mais ce jour-là, il y a des vaches dans la prairie. Elles sont gardées par un chien jaune, Le ruisseau. Préparation. - des peu pli ers - des to rrents - ils ren ver sent - les li bel lu les - ne vous noy ez pas. =Pierrot et =Jacqueline se promènent avec maman, le long du ruisseau. Le ruisseau coule au milieu des prés. Il est bordé de buissons, où des fauvettes ont fait leur nid. De place en place, des peupliers et des saules poussent aussi sur ses bords. Il n'est ni large ni profond. On peut le traverser en passant sur de grosses pierres. Il forme parfois des bassins où l'eau paraît dormir sur le sable. « Dans les montagnes, dit maman, il y a de gros ruisseaux qui coulent très vite, et en faisant un grand bruit. On les appelle des torrents. Ils renversent parfois des arbres, et même des maisons. - Notre ruisseau n'est pas aussi méchant, dit - =Jacqueline. Il ne fait peur à personne. pas même aux oiseaux ou aux libellules. Quand on tire le fil, le ballon descend. Quand on laisse aller le fil, il remonte aussitôt. Et le soleil le fait brille comme une boule de feu. =Pierrot ne regarde plus où il marche. Il a toujours les yeux fixés sur son ballon. Il se cogne à plusieurs passants. Les passants sourient en le voyant aussi heureux. =Maman lui dit . « Fais attention ! Ne lâche pas le fil. Si tu le. lâchais, le ballon se sauverait, et tu ne le reverrais plus! » =Pierrot se dit, tout en marchant « Est-ce bien-vrai, cela? Si je le lâchais un peu, un tout petit peu, pour voir! » Il passe souvent devant la maison de =Pierrot, en sifflant comme un pinson, les mains dans ses poches et le nezen l'air. « Écoute bien, dit l'oncle. Ce n'est pas joli de siffler dans la rue. - Je ne siffierai pas dans la rue, répond =Pierrot. - Ce n'est pas joli non plus de siffler à la maison. Un petit garçon bi en élevé ne siffle jamais devant les gens. Je sifflerai quand je serai tout seul, dans le jardin. Comment faut-il faire, dis, oncle =Louis ! J'ai déjà essayé. Je ne peux pas ». =Pierrot gonfle ses joues. Il serre ses lèvres l'une contre l'autre. Il souffle par petits coups. Mais c'est vrai qu'il ne peut pas siffler ! Avec l'autre oeil, il regarde s'il n'a pas laissé de bosses ou de trous. Quand =Pierrot arrive dans l'atelier, l'oncle =Louis l'embrasse et lui demande s'il a été bien sage. Puis il lui donne deux ou trois bouts de planches, un petit marteau et des pointes. Va t'amuser dans ce coin, lui dit-il. Et surtout ne te tape pas sur les doigts ! » Pierrot cloue ses planches. Puis il s'assied sur un tas de copeaux et il regarde autour de lui.« Pourquoi fermes-tu un oeil, oncle Louis ? - C'est pour voir plus clair, répond l'oncle en riant. - Pourquoi rabotes-tu les planches ? - C'est pour qu'elles soient plus jolies. - Non ! Nous allons changer de jeu, dit =Paulette. J'ai mis sur le banc tous les plats de mon ménage. Je suis une épicière, et vous, vous viendrez m'acheter des marchandises. » Au bout d'un instant, =Jacqueline dit « Je voudrais bien être la marchande, à mon tour. Après, =Pierrot serait le marchand. - Ce n'est pas possible, répond =Paulette, puisque tous les plats sont à moi. Vous pourriez me les casser, ou bien abîmer mes balances. - Alors, dit =Pierrot, si on jouait à autre chose? - Eh bien! jouons à l'école, dit =Paulette. Je suis l'institutrice, et vous êtes les élèves. Asseyez-vous ! Croisez les bras! Taisez-vous ! » Mais =Pierrot prend la main de =Jacqueline. « J'aime mieux m'en aller, dit-il. Je ne m'amuse pas beaucoup. » Et tous deux quittent. la cour, et laissent =Paulette toute seule. à l'heure sous le gros noyer, en haut de la côte. On le voit d'ici. Ma clé a glissé de ma poche, et je ne peux pas rentrer chez moi. Il faut que je remonte là-haut. Tant pis pour mes vieilles jambes! - Mes jambes ne sont pas vieilles, Madame =Magloire, et elles ne demandent qu'à courir, dit =Jacqueline. Voulez-vous garder un instant mon petit frère ? J'essaierai de retrouver votre clé. » Avant que la mère =Magloire ait répondu, =Jacqueline a déjà pris le sentier qui monte la côte. Elle arrive au noyer. Elle cherche dans l'herbe et elle trouve la clé. Toute joyeuse, elle reprend le chemin du village. De loin, elle montre la clé à la mère =Magloire, qui sourit de contentement. Il regarde les oiseaux, comme s'il les trouvait jolis, lui aussi. Mais quand une petite mésange vole près de la touffe de lilas, il se dresse un peu sur ses pattes, et il sort ses griffes. Puis il recommence à sommeiller et à rêver. =Pierrot émiette du pain dans le sentier. Il dit aux oiseaux « Venez, mes petits ! Approchez-vous de moi! Vous êtes si jolis! Oh non bien sûr, je ne veux pas vous faire de mal. » Les mésanges s'approchent, et. elles sautillent dans le sentier. Elles se sauvent sur une branche, puis elles reviennent. =Pierrot et =Jacqueline ne font aucun mouvement, pour ne pas les effrayer, et les mésanges s'approchent chaque fois peu plus. Tout à coup, Raton bondit. Il saute sur une mésange, ses vilaines griffes en avant. On entend une plainte. yeux se ferment quand on la couche, et ses joues sont rouges comme une pomme. Elle à plusieurs robes et plusieurs chapeaux, comme une grande dame. Mais elle a la mauvaise habitude d'aller pieds nus, car elle perd toujours ses souliers. =Jacqueline l'habille et la déshabille souvent. Elle la couche dans un petit lit dont les draps sont grands comme un mouchoir. Elle lui chante parfois une chanson pour l'endormir. Un jour, maman dit à =Jacqueline « J'aime bien ta fille. Elle est sage. Elle ne nous réveille jamais la nuit en pleurant. Pourtant, elle a un bien vilain défaut. - Quel défaut, maman? demande =Jacqueline. - Elle n'est pas soigneuse. Hier, j'ai trouvé un de ses chapeaux dans le jardin. Il faut bien que les trains partent lieu re. » Les deux en farts l'ont vu u n soir sur sa ma chi ne. La fu inée en tou rait sa tète. La grau de fia mine du fov er le lai sait pa rai tre tout rouge. Il partait pour toute u ne nuit. Ils se sont dit « Pa pa fait un rué tien bien périble. » Il a quel dues jours, ma mati l'atten fiait l'lieu re du di ner. 11 é tait en re tard. Et quel le joie quand on a en ten du le pas du père dans la rue, et. quand il a cri é, a vant me me d'ê tre en tré dans la chai bue